Psychanalyse et accompagnement spirituel pas interchangeables

Article intéressant sur Aleteia, l'interview d'un psychanalyste dominicain.

 

En lisant cette interview, je me rend compte que je tends à me servir de ma foi comme d'un tuteur de résilience, voire d'une psychothérapie. Or, il est intéressant de voir l'analyse d'un prêtre dominicain psychanalyste.

Selon lui, la psychanalyse et la foi se rejoignent en ce sens qu'elles sont des expériences, que l'on peut mettre en tension. Sauf que le prêtre s'intéresse à la partie saine d'une personne pour développer sa vie vertueuse, sans agir sur la vie psychique ; pour cela, il doit passer la main à un psy. Moi qui voudrais tant guérir mes blessures psychiques à l'aide de la foi, qui peste contre le manque de formation des prêtres, (la formation sommaire des prêtres au séminaire est abordée dans l'article d'ailleurs), j'en suis pour mes frais.

Cette vision va totalement à l'encontre de certains articles de presse que je trouve et qui soulignent ce que la foi et la pratique religieuse peuvent avoir de thérapeutiques.

Je pense, pour ma part, que la religion peut réellement avoir un rôle thérapeutique, mais agira plus dans l'optique de la thérapie cognitive-comportementale que de la psychanalyse, d'où les réticences de la personne interviewée : voir deux articles que j'avais déjà cités, sur le pouvoir de la prière sur la dépression, et les exercices spirituels de St Ignace contre la dépression (l'acédie), en anglais. 

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